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DOSSIER : Chère culpabilité… J’aurais deux mots à te dire!

DOSSIER : Chère culpabilité… J’aurais deux mots à te dire!

« Infernale culpabilité… Alors que j’ai toujours aspiré au meilleur, j’ai fait ami-ami avec toi. Oui, je l’admets, nous nous sommes promenés, main dans la main, dans un passé pas si lointain. Oui, je l’avoue, je me suis prosternée devant toi, buvant tes paroles, acceptant comme vérités tes propos. Je me suis laissée mener par le bout du nez par ton indésirable présence. Mais tout cela est maintenant terminé. »

Line Chauvin

« Je tiens à te dire que je suis un être d’exception, de valeur, de beauté. Je me permets de t’expliquer, avec patience et douceur, que je ne me sens pas bien en ta compagnie et que c’est pour cela que je coupe nos liens, que je mets fin à notre relation toxique pour moi.

Je choisis dorénavant de me respecter, de faire la paix avec toutes les facettes de moi-même, d’admettre avec humilité mes écarts; de me prendre par la main avec bienveillance, de me soutenir, de me féliciter, de prendre soin de moi, de m’honorer, de me célébrer, de m’aimer d’un amour grand, beau et inconditionnel.

Je peux triompher de tout
Je suis désormais hermétique à tes attaques, à tes malveillances. Si tu oses tenter avec audace de reprendre le contrôle sur moi, je trouverai réconfort dans ma paix intérieure. Je rirai aux éclats et j’affirmerai haut et fort que tes combines ne m’intéressent plus, car je me sais plus grande que tout ce à quoi tu me destines.

Sous l’emprise de ton poison, j’ai gaspillé tant de jours et raté tant de superbes occasions! Je refuse dorénavant de me cacher, de me mettre sous clés, de me poignarder encore et encore. Ce temps est révolu. Je soigne encore les blessures que je me suis infligée à cause de toi.

Mais avec assurance, je peux te dire que j’y arriverai; qu’à force de gentillesse et de bons soins je vais me guérir. Je vais même vénérer ces cicatrices qui seront la preuve que je peux triompher de tout.

Ma vraie richesse, c’est…
Tu m’as fait croire qu’à cause de mes ombres je ne valais que peu de choses et même que je méritais le pire. Tu voulais m’anéantir, me réduire en poussière, m’obliger à ramper. Aujourd’hui, je sais que mon destin est tout autre. Je peux te dire, avec une certaine assurance, que j’aspire à rayonner, à vivre une vie joyeuse, à voler de mes propres ailes. Je sais que j’y parviendrai.

Tu as toujours misé sur le pire, ressassant un passé inutile, t’acharnant sur des situations dépassées. Aujourd’hui je reconnais honnêtement que j’ai toujours fait de mon mieux, avec mes connaissances, ma conscience et mes capacités du moment.

Je comprends maintenant que les situations difficiles que je rencontre m’indiquent où mettre mes efforts; que mes défaillances m’offrent des opportunités de croissance, que mes errances et mes inconforts m’incitent à retourner sur un chemin qui me va. Toutes ces occasions, même si elles sont teintées de gris, m’invitent à en apprendre un peu sur moi et sur la Vie. C’est là une vraie richesse.

Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article

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