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MON DOC ET MOI : La recette d’un bon sommeil? Plus simple que vous ne le pensez…

MON DOC ET MOI :  La recette d’un bon sommeil?  Plus simple que vous ne le pensez…

Le sommeil, c’est un peu étrange quand on y pense. Après avoir passé une journée qui fourmille d’activités, on se retrouve à l’horizontale, sans tonus musculaire, sans communication et réaction visible…

Par Catherine Bouchard

 

Je comprends qu’il faut reposer le corps des activités de la journée, mais quand même! Pourquoi avons-nous autant besoin de cet état de grande vulnérabilité aux apparences plutôt contreproductives? Et comme si ce n’était pas assez, est-ce vraiment nécessaire que ça occupe le tiers de notre journée? Qui a bien pu prendre cette drôle de décision? J’aurai de sérieuses questions à lui poser!

La nuit plus productive que le jour
Et si le sommeil n’était pas seulement une pause entre deux périodes de productivité? Et si notre convoitée productivité dépendait ultimement de cet état de repos? Et bien que mes enfants puissent être en profond désaccord avec ce que je vais vous dire, je suis persuadée que l’on doit accorder encore plus d’importance à notre sommeil qu’à tout ce que nous pourrions faire dans notre journée.

Si l’alimentation, l’exercice et la santé émotive sont des piliers de la santé, le sommeil est l’élément fondateur sans lequel tout le reste devient complètement futile. Malheureusement, le sommeil est peu valorisé dans une société où les technologies nous amènent à prolonger les moments de productivité jusque tard la nuit. Avant, lorsque le soleil se couchait, nos ancêtres n’avaient pas vraiment d’autre choix que de migrer tranquillement vers le repos. Nous sommes en fait la seule espèce à restreindre notre sommeil. Et bien qu’on se croit futé d’agir ainsi, peut-être devrions-nous plutôt écouter notre physiologie et faire confiance à ce mécanisme mis en place pour notre bon fonctionnement, et ça depuis que notre espèce existe.

Qu’est-ce qui se passe quand on dort?
Loin d’être un état passif comme notre corps le laisse croire, le cerveau et le corps ne chôment pas durant la nuit. C’est pendant le sommeil que le corps se répare, que l’on parle de la réparation musculaire ou de tous les dommages reliés à l’oxydation et à l’inflammation. Le système glymphatique, qui est en quelque sorte le système de nettoyage du cerveau, est dix fois plus actif pendant le sommeil que durant la période d’éveil. Et ce n’est pas tout!

Le sommeil contribue aussi à la régulation hormonale, à celle de la glycémie, sans oublier celle de la pression artérielle. Il a un impact crucial dans les fonctions immunitaires et la gestion de l’inflammation. L’hormone de croissance, si importante pour le développement, est sécrétée majoritairement la nuit. Voilà une autre bonne raison pour convaincre mes enfants de se coucher tôt… « Tu veux devenir grand et fort! »

Un manque de sommeil altère aussi la fonction de l’insuline et des hormones reliées à l’appétit, dysfonctions qui affectent grandement les risques de maladies métaboliques telles que le diabète et l’obésité. Alors comment s’assurer que mon sommeil soit d’une qualité telle qqu’il vienne réellement supporter une santé globale?

Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article

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