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SOCIÉTÉ : L’abandon : une condamnation à vie?

SOCIÉTÉ : L’abandon : une condamnation à vie?

Les personnes hypersensibles au rejet, si elles bénéficient d'une présence affective qui leur permet d’exprimer leur douleur silencieuse et qui les écoute avec sollicitude et bienveillance, peuvent arriver à prendre soin d’elles-mêmes et à rendre moins souffrants les effets du rejet, malgré ce relent d’abandon qui traine dans leur mémoire...

Par Claudette Rivest, Auteure

Nous parlons maintenant ouvertement des sentiments vécus dans les situations d’intimidation. Alors, osons briser le silence sur les sentiments vécus dans les situations d’abandon. De mon point de vue, entre les victimes d’intimidation et celles de l’abandon, il y a un lieu commun : le sentiment de rejet.

Qui en sont les victimes? Ce sont les personnes intimidées, les enfants abandonnés à la naissance, les enfants de la DPJ qui ont vécu une ou plusieurs séparations et certains enfants nés d’une grossesse non désirée. 

Peut-on vraiment s’adapter à toutes les situations?
Dans la société actuelle, on considère que l’être humain possède la plasticité nécessaire pour s’adapter à presque toutes les situations. Il en découle, comme l’a déjà écrit Bowlby, une tendance à souscrire à l’idée qu’on ne peut rien changer au passé et qu’il vaut mieux le laisser derrière soi. Je crois, qu’au contraire, notre passé nous rattrape à un moment ou à un autre.

 L’abandon laisse une cicatrice indélébile
Quand des évènements marquants surviennent lors d’une période critique, ils sont imprimés d’une manière indélébile dans la mémoire affective. Que faire pour guérir du passé…

Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article

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