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ÉDITORIAL - Quand « je » choisis, qui choisit?

ÉDITORIAL - Quand « je » choisis, qui choisit?

Quand « je » choisis, qui choisit?
Saviez-vous que votre âme possède sa propre « Bucket list »? Sans blague! Elle contient tout ce qu’elle a choisi de vivre, de la ligne de départ jusqu’au fil d’arrivée, en ayant brillamment accompli tout ce qu’elle y a inscrit.

Notre défi? C’est que les 35 000 choix que nous ferons chaque jour s’harmonisent bien avec les siens!

Mes choix, tes choix, vos choix…
Eh oui, les recherches montrent que nous faisons en moyenne 35 000 choix par jour. Vous imaginez! Si on calcule le nombre d’êtres humains sur Terre, c’est plus de 280 000 milliards de choix qui sont faits quotidiennement.

Notre autre défi sera donc de ne surtout pas nous laisser influencer par les choix des autres pour donner priorité aux nôtres. Sinon quoi? Eh bien, on n’aura pas le choix… Notre âme nous attendra au fil d’arrivée avec une seule option : recommencer notre incarnation.

Moi! Faire un choix? Non merci!
On a tellement peur de se tromper qu’on va souvent choisir… de ne pas choisir. C’est tellement plus sécurisant de faire comme tout le monde. Si on se trompe, on se trompe en gang! C’est moins gênant. Surtout que ceux qui refusent de se soumettre sans discuter sont tous ostracisés.

Je pourrai aussi choisir… de laisser les autres choisir à ma place, peu importe que ce soit mon mari, mon voisin, ma télévision, mon patron, mon gouvernement, mon Collège, mon Ordre, ou tous les OMS et les ONU de ce monde. C’est tellement plus facile. Aucun effort à faire. On n’a même pas à se mouiller, on a juste à se laisser flotter. Mais où cela va-t-il nous mener?

C’est sûr qu’à la fin de notre Grand Voyage on va tous arriver à un fil d’arrivée… Est-ce que ce sera le nôtre? Eh bien, si on a joué la carte de la facilité, il y a 280 000 milliards de chances qu’on passe complètement à côté!

Alors, qu’est-ce que JE choisis?
Vais-je apprendre à faire mes propres choix ou vais-je continuer à laisser les autres les faire pour moi? Car, qu’on le veuille ou non, tout est toujours une question de choix… Quand je me réveille le matin, est-ce que je me lève ou pas. J’ai le choix! Est-ce que je mange ceci ou cela, porte ceci ou cela, fais ceci ou cela, reste ici ou…

Nous sommes constamment en train de choisir. Si certains choix sont banals, d’autres peuvent être existentiels et modifier littéralement le cours de notre vie. Alors aussi bien aiguiser nos couteaux pour trancher au bon endroit quand vient le temps de faire un choix.

Qui, en moi, choisit?
Il m’arrive aussi parfois de faire des choix sans même avoir pris le temps de me consulter avant, comme une automate! À force de m’observer, j’ai réalisé qu’il y a, en moi, des voix qui veulent s’interposer quand vient le temps de décider...

Qui, en moi, prend vraiment la parole quand je fais un choix? Est-ce la partie de moi qui vit dans la confiance ou celle qui vit dans la peur; est-ce celle qui recherche la vérité ou celle qui préfère l’ignorer; est-ce celle qui, pour ne pas déplaire, va plutôt se taire; est-ce une croyance périmée qui me retient dans les filets du passé? Qui choisit?

Qui suis-je vraiment?
Répondre à cette question demande une bonne introspection. Comment faire des choix appropriés pour « moi » si j’ignore qui est ce « moi »? Comme on fait en moyenne 35 000 choix dans une journée et comme on a une « Bucket list » à réaliser si on ne veut pas redoubler, on devrait peut-être choisir de se bouger…

Dieu merci, nous avons déjà tout ce qu’il faut aussi bien pour découvrir qui on est, que pour faire des choix éclairés : Présence, Conscience, Discernement. En fait, il suffit de commencer par faire trois choix pour que les 34 997 soient appropriés pour notre « moi ».

Je choisis…
Je choisis d’être Présente à ma vie, centrée, à l’écoute de mon ressenti. Je choisis de vivre dans la Conscience, loin des on-dit et des apparences. Je choisis d’utiliser mon Discernement pour que mes choix soient parfaitement alignés avec ce que mon âme est venue expérimenter. Je pourrai ainsi arriver à mon fil d’arrivée sans crainte de redoubler!

Lucie Douville, Éditrice

Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article

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