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DOSSIER : Dominer? Non! Apprivoiser? Oui!

DOSSIER : Dominer? Non! Apprivoiser? Oui!

Non, nous ne sommes pas tous égaux face à l'anxiété! 50 ans d'accompagnement de personnes en difficulté m'ont permis de réaliser l'importance des « modèles » que l'on a reçus durant l'enfance; des circonstances de vie; des rencontres que l’on a faites et de l'héritage génétique. C'est un fait! C'est la réalité. Pourquoi est-ce si important de comprendre tout cela?

Par Rosette Poletti, Auteure

 

Mon expérience m’a montré que la première chose à faire, c’est de prendre conscience que l'anxiété est normale! C'est un ressenti qui nous accompagne à tous les moments dangereux de notre vie, lors de changements, de maladies, de deuils ou de conflits. L'une des caractéristiques premières de l'anxiété, ce sont les pensées intrusives :

  • Et si j'attrapais ce virus?
  • Et si je mourais de la Covid19?
  • Et si c'était la fin du monde?

Lâcher prise, oui! Mais je n’y arrive pas!
Parfois ces pensées deviennent tellement obsédantes qu'on se sent angoissé et impuissant à changer. À ce moment-là, on peut ressentir des symptômes physiques, le comportement peut changer; on peut ressentir de la colère, de la tristesse, et la tentation est grande de prendre des médicaments ou de boire trop d'alcool pour ne plus penser.

On voudrait tellement lâcher prise, comme l'entourage nous y encourage, mais c'est impossible. Les pensées obsédantes ont créé des voies neuronales dans le cerveau et on ne peut pas « penser à autre chose ». Alors que faire?

Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article

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