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VIVRE EN SOCIÉTÉ : L’écologie intérieure : enfin, on en parle!

VIVRE EN SOCIÉTÉ : L’écologie intérieure : enfin, on en parle!

Il ne peut y avoir de transformation collective et sociale durable sans nos transformations personnelles. Pourquoi? Tout simplement parce que nos « je » forment les collectifs dont nous faisons partie et, à une échelle plus large, ils forment la société, voire l’humanité.


Par Laurence Baranski

Les collectifs et la société sont en fait ce que nous en faisons; nous en sommes les acteur.rice.s et les activateur.rice.s. Si nous souhaitons un changement global, cela suppose donc que nous nous changions nous-mêmes et que nous nous ajustions autrement les uns aux autres. 

Trop souvent, par le passé, nous avons pu souhaiter voir survenir des changements à l’extérieur de nous, mais sans avoir à nous changer nous-mêmes. La culture de l’époque nous amenait à considérer que c’était le monde qui devait s’adapter à nous et à nos désirs. Or les choses ne se passent jamais comme cela, nous le savons maintenant. 


Faites ce que je dis, mais…
Pire, nous avons vu des dirigeant.e.s (et nous en voyons encore), qui nous expliquaient comment nous devions changer et ce que nous devions changer, mais qui se sentaient totalement exonéré.e.s de tout changement. Par exemple, nous parler de la préservation de l’environnement, voyageant en jet privé. Ils et elles n’imaginaient pas une seconde modifier quoi que ce soit à leurs avantages et privilèges, et pire, certains.es les augmentaient! 

Ces postures sont celles d’une époque dorénavant révolue, même si nous voyons toujours, ici et là, des traces de ces anciens comportements. Mais plus pour longtemps, car l’heure est à la prise de conscience que le changement est l'affaire de chacun et chacune de nous. Comme le disait si bien Gandhi, c’est à nous d’être « le changement que nous voulons voir dans le monde ». 

Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article

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